Démarche aux multiples enjeux
Au-delà de l’obligation légale, l’analyse des besoins sociaux (ABS) est avant tout une démarche au service du développement social local, permettant d’adapter la réponse globale aux nouveaux besoins des habitants de notre territoire.
S’inscrivant dans une démarche continue, l’ABS est un outil d’aide à la décision pour définir le projet social communal tout au long du mandat.
L’ABS permet d’observer la population dans sa diversité, de repérer les besoins d’aujourd’hui et d’anticiper ceux de demain. Elle permet d’identifier les priorités pour apporter des réponses
cohérentes et efficaces.
L’analyse des besoins sociaux a débuté en avril et s’est déroulée en plusieurs étapes:
• exploitation de statistiques communales
• entretiens communaux : 9 acteurs interrogés
• entretiens intercommunaux :10 acteurs interrogés
• questionnaire habitants des logements sociaux : 73 répondants
• interviews en ligne : 12 acteurs questionnés
Ce travail a été coordonné par un comité de pilotage qui s’est réuni à 4 reprises. Il a également été alimenté en intercommunalité, par des rencontres régulières avec des représentants de Lissieu, Limonest et La Tour-de- Salvagny.
Dans ce dossier, nous vous proposons de mieux connaitre la population désidérienne. Pour cela vous allez découvrir quelques données issues des statistiques communales, regroupées en 5 catégories: démographie, mobilité, santé, logement et revenus.
DÉMOGRAPHIE
Une commune qui croit progressivement.
Structure de la population
Une population « senior » fortement représentée qui cohabite avec les familles
• 58% des Désidériens ont au moins 45 ans, contre 38% en métropole de Lyon.
• Il y a 122 Désidériens de 65 ans et plus pour 100 Désidériens de moins de 20 ans contre 64 habitants de 65 ans et plus pour 100 habitants pour la Métropole.
• Il y a 1,8 fois plus de Désidériens potentiellement aidants (55-64 ans) que de Désidériens en risque de dépendance (75 ans et +) contre 1,7 en Métropole.
Taille des ménages
France métropolitaine : 2,2
Métropole de Lyon : 2,1
Saint-Didier : 2,2
MOBILITÉ
Mode de déplacement jusqu’au lieu de travail des actifs occupés du territoire
Une population en emploi favorisée, des travailleurs non salariés nombreux, des transports en commun davantage utilisés.
SANTÉ
Offre de soins
Une densité de professionnels du soin plus
faible, des habitants plutôt en bonne santé.
• 0.74 pharmaciens pour 1000 habitants
contre 0.96 pour la Métropole.
• 0.74 médecins généralistes pour 1000 habitants contre 1.02 pour la Métropole.
• 1.33 d’infirmiers pour 1000 habitants contre 1.42 pour la Métropole.
• 0.59 d’orthophonistes pour 1000 habitants
Source: Finess
LOGEMENT
Un parc de logements plutôt ancien, extrêmement cher et composé de grands logements, un parc locatif social réduit mais en développement.
Type de logement
Répartition des résidences principales selon le statut d’occupation
79 % de propriétaires à Saint-Didier contre 43 % sur la métropole. 15 % sont locataires dans un parc privé à Saint-Didier contre 35 % en Métropole.
5 % sont locataires dans un parc public à Saint-Didier contre 20 % sur la métropole.
1 % sont logés gratuitement à Saint- Didier contre 2 % sur la métropole.
Part de logements locatifs sociaux parmi les résidences principales
À Saint-Didier il faut compter 3,8 demandes en cours pour 1 affectation en 2020, contre 8,2 dans le Rhône.
A Saint-Didier en 2020, 30 ménages ont intégré un logement locatif social désidérien.
Ils attendaient en moyenne depuis 27 mois leur affectation de logement.
Source: AFCR
REVENUS
Indicateur de richesse et d’inégalité de revenus des habitants
On constate des populations très différentes sur le plan des revenus qui cohabitent. En effet, le niveau de vie plancher des 10% des ménages désidériens les plus riches est 5,2 fois supérieur au niveau plafond des 10% des ménages désidériens les plus pauvres (rapport de 3,9 au niveau de la métropole).
Source : Insee
Part des allocataires à bas revenus
En 2019, 11% des Désidériens couverts par la Caf sont en situation de bas revenus dans leur ménage, c’est-à-dire disposent de moins de 1096 € par mois et par unité de consommation, c’est le cas de 33 % des habitants de la métropole.
Sourcer : Cnaf et BCA