Désidérien depuis 10 ans et joueur de tennis depuis toujours, ce sportif septuagénaire a été sacré champion de France de tennis
Vous avez été sacré champion de France par équipe des 65 +. Comment s’est passé cette compétition ?
C’est un peu comme la coupe Davis. on joue 3 simples où chaque victoire rapporte un point et un match en double qui rapporte 2 points.
Le championnat a commencé en octobre et s’est terminé en avril à Toulouse sur cette belle victoire d’équipe, contre les champions de France en titre.
Pour la finale notre n° 1 légèrement blessé n’a pas pu jouer les simples. Nous avons enchainé deux défaites, le troisième match devenait de fait celui de la dernière chance qui nous permettrait de jouer le double décisif pour le titre. Très motivé par l’enjeu, j’ai eu la bonne idée de gagner mon match contre un adversaire supposé plus fort, remontant ainsi mes coéquipiers qui dans la foulée ont remporté le double nous autorisant à soulever le fameux trophée … Nos raquettes ont volé, nous étions alors heureux comme des enfants pas peu fiers quand même !
Si le tennis est un sport individuel, ce titre de champion de France senior plus de 65 ans par équipe est une belle victoire collective. J’en profite pour remercier ma femme Sophie pour son soutien et sa patience…
Qu’est ce que représente le tennis pour vous ?
Le tennis c’est pour moi le sport d’une vie. Mon père m’a transmis le virus, j’ai initié mes filles et je commence à à l’enseigner à mes petits enfants !
Ce sport véhicule des valeurs très importantes que je tente de transmettre: le respect de soi et des autres, le plaisir de jouer mais aussi celui de la compétition.
Cela demande de la discipline, de l’entrainement et de la passion. Et puis le tennis de haut niveau, comme pour tout autre sport d’ailleurs, c’est accepter d’être et d’avoir été. Forcément on perd en performance avec le temps; il faut l’accepter et surtout continuer à trouver du plaisir.
Vous êtes licencié au Club de Tennis de Lyon. Pourquoi pas Saint-Didier ?
J’ai commencé à jouer là-bas avant d’arriver à Saint-Didier et je travaille encore dans Lyon. C’est plus facile pour moi de me rendre aux entrainements. Mais je vais bien finir par adhérer à mon club de village où j’ai déjà beaucoup d’amis inscrits. Et l’implication du jeune Arthur Balay est un gage pour l’avenir du tennis à Saint Didier. Ma coéquipière chez les femmes, Anne Laure Karpenschif, y entraine des jeunes, et apprécie beaucoup l’ambiance conviviale qu’il règne dans ce club.